Savez-vous ce qu’est l’intelligence artificielle ?
La définition commune est qu’il s’agit d’un « ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine »
Cette intelligence fait partie de notre quotidien depuis un bon moment avec l’avènement des assistants virtuels vocaux (Siri, Ok Google) dans nos maisons en compléments des éléments de domotiques (lampes, enceintes etc…)
Aujourd’hui, la tendance laisse place aux IA génératives qui permettent de générer des textes, des images, des vidéos ou des codes à partir d’une demande textuelle humaine. D’où le buzz autour de ChatGPT développé par OpenAI et autres IA qui offrent d’innombrables possibilités pour aider l’être humain dans certaines tâches.
Les IA génératives ont la capacité de créer du contenu sous un seul format ou sous différents formats et depuis des sources multiples. Elles ont également la capacité d’associer plusieurs sources de données, on dit donc qu’elles sont multimodales.
Les entreprises ont vite saisi l’opportunité et commencent petit à petit à intégrer ces outils dans leurs produits ou services. Cela peut, à terme, devenir un levier majeur d’amélioration de la productivité malgré les réticences de nombreux secteurs d’activités et de 68% des français (selon une étude GROUPE IFOP – Talan) qui pensent que cela aura un impact sur les compétences, connaissances, créativité…etc.
» Il n’y a qu’une seule chose dont les clients veulent parler, c’est l’intelligence artificielle et plus particulièrement les IA génératives «
Ce sont les propos de Marc Benioff, Directeur Général de Salesforce en début de mois après qu’il ait constaté une baisse des actions de sa marque à Wall Street.
Une baisse qui n’inquiète pas forcément les dirigeants de la firme car ils comptent bien garder le cap de leur stratégie de croissance rentable notamment en intégrant des fonctionnalités IA dans leurs programmes de ventes, marketing et communication sur le lieu de travail.
Ils ont également lancé un fond de capital-risque de 250M$ pour les starts up d’IA génératives. Un signe révélateur qui montre que l’intelligence artificielle a le vent en poupe !
Cela sera assurément un vrai défi pour les entreprises qui investiront là-dessus mais les principaux acteurs de ces entreprises, ceux qui font tourner la machine peuvent légitimement se demander « quel avenir pour notre métier ? ».
Bien entendu, tous les métiers ne peuvent pas être remplacés ou affectés par cette avancée technologique comme nous le rappelle avec ironie l’agence Belge impact.be avec une affiche devant un immeuble en construction : « Hey ChatGPT finish this building »

Mais, ce qui est certain, c’est qu’on devra compter avec l’IA à l’avenir et certains métiers ont bien intérêt à suivre le mouvement.
- Par exemple, les RH pourraient utiliser l’IA pour la sélection des candidats, prédire leurs chances de réussite aux entretiens ou dans le poste convoité. L’IA pourrait permettre de s’assurer que les RH ne favorisent pas inconsciemment des personnes selon leurs catégories socioculturelles (ou d’autres critères) en analysant les performances et les données démographiques des candidats.
- La disparition de certains métiers due à l’arrivée de l’IA offre une opportunité vers de nouvelles perspectives d’évolution ou reconversion professionnelle. Nous entrons dans la 4ème révolution industrielle et « 85% des métiers de 2030 n’existent pas encore » selon Dell Technologies & Institute for the Future
Les recruteurs, mais pas seulement, toutes les personnes qui travaillent dans un domaine où l’IA pourrait jouer un rôle, devront se former aux nouvelles technologies pour pouvoir demeurer employable dans le temps et le rester.
Il faudra pour les universités, les écoles et les organismes de formation proposer de nouvelles offres afin d’éviter d’être obsolète, de former des profils en adéquation avec les nouveaux métiers et qui seront de plus en plus recherchés dans les entreprises et institutions publiques.
Le futur c’est maintenant ! Allez-vous monter dans le train ?